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Ce mois-ci sur les étagères...

La France Périphérique

"Un livre dangereux, car il pourrait bien vous faire changer d'opinion"

  

Quelle horreur.

Perdu au fond de mes banlieues, j'ai failli louper l'un des ouvrages les plus intéressants du moment.

Celui dont tout Paris parle, ou sur lequel tous les journalistes en vue ont écrit.

Le livre que tous nos dirigeants devraient lire, paraît-il, et que tous ceux qui reçoivent le livre gratuitement en

avant-première de la part de l'éditeur ont déjà lu, bien entendu.

Pardonnez-moi de payer mes livres de ma poche et d'avoir un métier prenant, ce qui retarde un peu ma critique.


Ce livre m'a surpris. Bien qu'il soit dans la droite ligne de son prédécesseur, "Fractures françaises" en 2010.

Je n'ai pas lu toutes les critiques, j'ai préféré lire l'ouvrage; mais j'en ai relevé une qui confinait au pamphlet.

Un vrai contre-feu, comme dans les grands incendies. Un vrai beau travail en cellule de communication de crise.

C'est, à vrai dire, cette manœuvre si peu classique qui m'a intrigué et donné envie de savoir.

Pourquoi perdre son temps avec une plume mercenaire dans un article de huit pages si tout va bien ?


Je voudrai donc le commenter par cette charge héroïque, soutenue de façon totalement désintéressée par le

Ministère de la Ville lui même, et qui se veut "Contre le populisme géographique".

"Populisme géographique" étant l'étiquette que l'on colle là sur Christophe Guilluy pour le discréditer.

Un article que vous trouverez à cette adresse : http://prospectiveurbaine.fr/ Un blog superbe, soit dit en passant.

"Comprendre l'urbanisation du monde pour construire ensemble les espaces et sociétés de demain"

Belle définition, belle ambition, belle présentation. Mais alors, pourquoi tant de haine ?

Le mieux, c'est de lire la belle critique: http://prospectiveurbaine.fr/populisme-geographique-france-peripherique-guilluy/#more-550


On (article non signé) y accuse Christophe Guilluy de "propager une idéologie identitaire et séditieuse".

Un "populisme géographique" qui opposerait métropoles et immigrés aux "petits blancs des campagnes".

Bref, "un radicalisme politique délétère" voire même "un brulot malvenu".

Je n'invente pas les expressions en italique entre guillemets, je les reprends du texte de ce blog :

"Une caricature outrancière de la situation", ou encore "un penchant idéologique marqué", c'est bien écrit là.

Il véhicule des idées "largement diffusées et reprises à des fins politiques pernicieuses". On doit donc le critiquer.

Cette critique est une critique d'intellectuels. Disons-le aussi, elle est aussi vacharde que fine.

"Simplifications excessives", "raccourcis", "choix statistiques tendancieux"... L'ouvrage serait-il donc si grossier ?

Bien plus, il "surinterprète", il "contrefait les processus". Ce serait "excessif", "idéologique", "spécieux"...

La discréditation est totale avec à l'appui une belle carte (qui n'est d'ailleurs pas dans le livre critiqué) en couleurs.

Encore une fois : Pourquoi tant de haine ?

C'est que Chistophe Guilluy s'attaque très sereinement à des dogmes sacro-saints de la pensée dominante.

Il a de la chance d'écrire en France au XXIe siècle. En Espagne au XVIe siècle ça se passait moins bien...

Il ne soutient pas  "muticulturalisme, mobilité, échange, cosmopolitisme, etc." Le bougre, quelle audace !

Il soutiendrait un "communautarisme villageois" (celui-là, il est beau) et "un néoconservatisme à la française".

Il est donc "simpliste". Il "contribue à alimenter le populisme politique", et il "maquille ses prises de positions".

Comment, puisque le constat de départ est valide ? Par "un vernis de scientificité". Autant dire que c'est un âne ?

L'affaire est très grave, puisque ce serait:  "l'incitation à la sédition et au renversement du modèle actuel".

La conclusion arrive (enfin) : "Ce discours est évidemment irrecevable".

L'anathème suit. Ce sont :"des propositions incompatibles avec les valeurs républicaines".

Quand à savoir ce qui pourrait être proposé pour faire mieux que ce qu'écrit Christophe Guilluy, c'est moins clair.

Vous préférez "Mécanismes de redistribution efficients", ou "politiques territoriales de discrimination positive" ?

Le meilleur pour la fin : "Application optimisée des politiques de droits communs". En vérité, rien de bien neuf.

Mais ce seraient là "autant de points concrets" pour "contenir les dérives" de Christophe Guilluy. Lesquelles ?!


Huit pages... Je vous les condense mais je vous invite à lire le texte entier sur ce blog pour ne pas faire d'erreur :

http://prospectiveurbaine.fr/populisme-geographique-france-peripherique-guilluy/#more-550 Vous verrez si je vous ment...

Avant - ou après - achetez et lisez aussi "La France périphérique".

Vous trouverez pour ma part mon point de vue plus détaillé sur cet ouvrage à la page "Opinions" du site.


Achat: Vous trouverez "La France périphérique" partout en ligne. Inutile de poser un lien ici, il suffit de taper le début

du titre et votre moteur de recherche le sortira actuellement en tête de liste. Le livre vaut 18 Euros (en octobre 2014).

Je conseille ceci dit l'achat en librairie, pour garder en vie notre commerce de proximité.

 Le temps que vous passerez dans un lieu de culture vivante, vaut plus et mieux que celui que vous perdrez dans une queue

au guichet de la Poste pour récupérer votre colis, ou dans une course en ville au coup de sifflet de votre téléphone portable,

pour arriver chez vous à temps à cause d'un livreur trop pressé de repartir...

Pensez-y, avant de cliquer.

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