Pourquoi
Accueil 
Pourquoi 
Fil_des_mois 
Demande 
Photos 
Liens 
Contact 

 .

Je travaille à durée indéterminée dans un Office public. Je suis basé sur la Côte d’Azur. J’ai  des chefs brillants, une bonne équipe d’une demi-douzaine d’encadrants motivés, et une belle lettre de mission : « Contribuer à améliorer le cadre de vie de nos concitoyens les plus démunis ».


Pourquoi Diable ouvrir un site Internet ?

 

Passé 50 ans, la force de l'habitude voudrait que l’on ne bouge plus une oreille jusqu’à la retraite…

C’est sans doute vrai pour beaucoup de mes contemporains.  Je considère toutefois qu’il y a des choses plus importantes à faire, passé 50 ans, qu’attendre le jour de la retraite en se faisant oublier le plus possible. Surtout quand on dirige des hommes et des femmes de valeur, dans un environnement aussi exigeant que celui des zones de sécurité prioritaire.

D’abord parce que rien n’est définitivement acquis, rien n’est gagné, le temps des privilèges, des sinécures et des bénéfices a pris fin depuis 1790. Il faut savoir remettre en question, et en premier se remettre en question.  Être prêt à évoluer, à progresser, à avancer dans la connaissance de soi et des autres. Face à la critique. En permanence. En interne ou en externe.

Ensuite parce qu’une compétence non affichée est une compétence méconnue, puis oubliée.

Parce que des résultats positifs, obtenus par toute une équipe, enfermés dans un coffre enterré au fond d’une cave, ne servent à rien ni à personne. Il en est de même de ceux qui obtiennent ces résultats. Sans ostentation, avec modestie, dire qui on est et ce que l’on fait est utile, voire nécessaire, à tous. Pour nos locataires, qui sont à la fois "nos clients et nos patrons". Pour moi, pour ceux qui travaillent avec moi (N+1, N+2, comme N - 1 ou N - 2...) et avec qui je suis heureux de collaborer au quotidien.

C’est pourquoi j’ai ouvert ce site personnel, et aussi mis en ligne ce petit CV. CV Didier CODANI

Il permet d’éclairer ce que j’ai fait, ce que je fais, et ce que j’aimerai faire.

En service, dans le respect de mon obligation professionnelle. Mais aussi hors service.


Peut-on travailler dans le secteur social, dans l'exercice d'une mission de service public, sans jamais avoir donné un instant de sa vie au service des autres ?

Oui, assurément, pour plus de 90% de nos contemporains qui ne se posent même pas la question. Et qui sont - au demeurant - en parfaite conformité avec leur statut ou leur contrat de travail.

Je fais partie des 10% qui restent. Ceux qui font leur travail, tout leur travail, et essaient en plus de comprendre, de prendre après le "service fait" le temps de revenir sur le terrain, là où se trouvent ceux que nous aidons. Nos "clients", pour ceux qui aiment le discours managérial, nos concitoyens les plus démunis. Voire même ceux qui sont trop démunis pour pouvoir espérer un jour devenir nos clients. Pour leur parler, pour les comprendre, les aider quand c'est possible.

Ils ne sont pas forcément beaux, pas toujours propres, mais ce sont toujours des êtres humains. Du moins tant qu'ils verront qu'il reste des gens pour penser à eux et essayer de les aider à remonter la pente dans la dignité. Tant que c'est possible. Tant que nous en aurons les moyens humains et spirituels, mais aussi matériels et financiers.

Enfin, cela peut permettre de poser des questions, susciter des vocations...


« Contribuer à améliorer le cadre de vie de nos concitoyens les plus démunis » ...

Oui, c’est une vraie mission. C'est même une bonne œuvre.

C’est un challenge au quotidien, avec des moyens toujours plus comptés, et une adversité forte.

Il ne faut pas avoir peur d’en parler et de partager l’idée.

[Accueil][Pourquoi][Fil_des_mois][Demande][Photos][Liens][Contact]

Copyright (c) 2005 - 2013 Didier Codani. Tous droits réservés.