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 Janvier 2014

 Le grand retour de Yaka Faukon

Quand on veut, on peut... Mais ce n'est pas toujours beau à voir...

Janvier 2014

La seule photo connue de Maître Yaka Fokon.

Visible en entier ou par moitié.


Janvier 2014...

Devant des échéances pressantes, on assiste en force, durant tout le dernier trimestre 2013 à l'agitation frénétique de deux branches bien connues des élites françaises dans tous les domaines, y compris le logement social :

Les Yaka Faukon et les Yavéka Falékeu.

Les Yaka Faukon sont généralement du bon coté du fusil. Plus attentifs au décompte de leurs points de retraite qu'à une quelconque vision de l'avenir, ils sont cependant tout sauf fous. Et ils ont tous une alarme sur le calendrier. A six mois d'une échéance importante, ils lèvent les yeux de l'écran qui les abrite habituellement, pour se répandre en ordres, contre-ordres... ou compte-rendu pour les moins haut placés. Le but étant de démontrer que s'il y a un succès il est à eux, et que s'il y a un échec ils ont fait tout leur possible pour l'éviter. Brasseurs de vent et sculpteurs de fumée sont embauchés au besoin pour les assister.

Quand la période des voeux est comprise dans les six mois de gesticulation intensive, les galettes des rois deviennent vite un enfer, tant il faut entendre de louanges sur le moindre succès et de justifications sur le moindre échec. "Succès en-deçà du résultat espéré" est généralement la formule qui évitera ce vilain mot "échec" réservé à un jeu de société particulièrement intelligent, de même qu'il n'existe plus de fermetures et de licenciements mais "des restructurations et une nouvelle répartition des postes pour optimiser l'efficacité des unités"...

Dans le temps on emmenait une bouteille et une galette pour ces cérémonies entre amis, demain un rabot et une cale à poncer seront plus utiles pour polir cette langue de bois.

 

Les Yavéka Falékeu sont eux le plus souvent du mauvais coté du manche.

Tout comme les précédents, ils ont une horloge biologique qui ne les réveille qu'à six mois des grands événements. Temps nécessaire et suffisant pour réapparaitre sur les marchés, ou en tous lieux vulgaires qu'ils avaient désertés pour méditer à leur aise sur leur dernière défaite.

Avec un pointillisme qu'ils n'appliqueraient  jamais à eux-mêmes, il refont le compte de tous les propos de leurs adversaires d'hier, afin de démontrer que les promesses n'ont pas été tenues, ou bien moins que cela aurait pu être si on les avait suivis.

Ils se gardent bien de proposer une solution autre que leur propre promotion en termes vagues et généraux. Quand aux circonstances, aux aléas du temps auxquelles il a fallu faire face pour adapter la promesse d'hier à la réalité du jour, il n'en ont cure. Contre tout ce qui est pour, pour tout ce qui est contre, ils oublient facilement les budgets qu'ils n'ont pas votés, ou les embuscades dans lesquelles d'autres qu'eux sont tombés. A Nice et dans sa région, on les nomme "bastian contrari". Seul compte à leurs yeux le résultat parfait, qui bien entendu est impossible à atteindre... par d'autre qu'eux.

Ces personnages, nous les connaissons tous. En entreprise, en administration, en politique, dans la vie civile et militaire... Nous avons tous en lisant ces lignes des visages qui apparaissent. D'ordinaire, ils font un peu sourire. Sauf quand ils ont un pouvoir en mains. Alors en ce début d'année, un petit mot pour enfoncer le clou.

Pour tous ceux qui ont travaillé, dans l'ombre, ou avec juste un coup de projecteur de temps en temps, ces braves gens - les uns comme les autres - sont agaçants.

Incapables de faire réellement, toujours pressés de faire faire l'impossible (par d'autres) et d'en contester le mérite ou le résultat s'ils ne peuvent se l'attribuer, ils parasitent durablement la société, font en réalité baisser les performances, et ennuient les gens sérieux, soucieux du résultat pour le bien commun.

Pensons à tous ceux qui à leur poste, dans leur rôle, ont fait tourner la machine qui leur était confiée, tenu de leur mieux les promesses qu'ils avaient faites. Pensons-y maintenant, au moment où nos amis Yaka et Yaveka se battent pour avoir le devant de la scène... Parce que ceux qui se montrent le plus, sont souvent ceux qui en font le moins...

Merci d'avoir pris le temps de lire ce billet, et de prendre celui d'y repenser.

Bonne année, et meilleurs voeux !!!

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